jeudi 29 avril 2010

Mea Culpa

Je tiens à m'excuser à l'avance pour le retard concernant la publication du deuxième épisode du Graal, cela pour des questions purement techniques (problème de micro).
Je vais donc essayer de régler le problème le plus rapidement possible. En attendant, je vous propose de jetez un coup d'oeil (ou de tête) à ce petit jeu () qui ravira les plus tordus d'entre nous et exaspèrera les moins patients.
En espérant que ma petite diversion vous prennes assez de temps...
Ha ! et je vous invite fortement à visiter ce blog : BIG Yum Yum ... Et si vous n'y allez pas, attendez-vous à trouver des goélands morts cloués sur votre porte.

Et puis tiens, je vous laisse même découvrir la vraie nature du Graal !

jeudi 1 avril 2010

Livre I : Joseph d'Arimathie, chapitre 1 : Le narrateur et les sources du livre

Ainsi, voilà donc le tout premier enregistrement. Vos commentaires sont les bienvenus, même si je tiens à préciser que, en tant que premier enregistrement, c'est loin d'être parfait, et mon ton de lecture n'est pas toujours très bon. J'en conviens, cependant, soyez indulgents, votre serviteur fera de son mieux pour améliorer tout cela au fil de ses lectures.

La piste dure 32 minutes et 44 secondes.

Bonne écoute !

A la suite de quelques demandes, voici le lien pour télécharger le fichier mp3

Quelques précisions sur le Livre du Graal

Précisons rapidement que le mythe du Graal (comprenant les légendes arthuriennes et l'historique du Graal) est un ensemble de textes d'une ampleur pantagruélique dont les premiers datent du début du XIIème siècle.
Je ne compte pas vous faire un cours sur le sujet, j'en serais bien incapable. Cependant, il est important de mentionner quelques datent concernant les œuvres qui seront lut et postées sur ce blog : le Joseph d'Arimathie, le Merlin et Les premiers faits du Roi Arthur sont attribués à Robert de Boron et dateraient du XIIIème siècle. On doit à Chrétien de Troyes le corps principal de l'œuvre : Lancelot ou le chevalier à la charrette; Yvain ou le chevalier au lion et Perceval ou le conte du Graal; tout trois datant du XIIème siècle (et oui, ils furent écrit avant le prélude de Robert de Boron).
Les noms à connaître (chronologiquement) : Geoffroy de Monmouth, auteur de la Historia Regum Britanniae et de la Vita Merlini où sont présentes pour la première fois les figures du roi Arthur et de Merlin (Myrrdhin); Chrétien de Troyes; Wauchier de Denain à qui l'ont doit la continuation de Perceval, et enfin, Robert de Boron.

Le livre du Graal représente, à mon humble avis, la source de toute la littérature occidentale moderne. La confirmation du roman comme genre littéraire au XIIème siècle lui doit beaucoup, notamment grâce à l'écrivain champenois Chrétien de Troyes qui est a l'origine de l'engouement pour ce mythe à la base païen. Le mythe du Graal va ainsi devenir la seule raison excusant l'écriture d'un roman au moyen-âge, ce qui va enrichir ce mythe de manière époustouflante.
Que ça soit par sa dimension initiatique, sa thématique de la quête de Dieu (et donc de l'homme) ou par la pureté de son langage, cette œuvre est une solide base de béton pour le genre romanesque. Tout ce qui fut écrit après le livre du Graal ne sont finalement que variations (non sans intérêt, entendons-nous) sur des thèmes abordés dans ce monument.
Il me semble important de préciser à quel point cette œuvre a, malgré tout, manqué de toucher au but : Il est clair, en le lisant, que ce livre se voulait Livre, dans le sens de Bible. C'était une sorte de concurrent de la Bible, écrit onze cents ans plus tard.
Et si on trouve toujours une Bible dans chaque hôtel aux États-Unis, on ne risque pas d'y trouver le livre du Graal.
Méconnue car pas facile d'accès, cette œuvre est malheureusement relégué aux fond des bibliothèques, destinée à quelques professeurs de faculté ou même pis encore, des passionnés de heroic fantasy...

Maintenant écoutons !